Bare Knuckles |
Un chasseur de prime traque un dangereux serial killer masqué à travers les quartiers malfamés de Los Angeles...
Répertorié un peu abusivement dans la catégorie Blaxploitation par la critique à cause de ses terribles ambiances urbaines, ce film de kung fu offre finalement trop peu de scènes à la poignée d'acteurs afro-américains croisés dans son casting, pour pouvoir réellement prétendre appartenir à part entière au genre Soul Cinéma. John Daniels (Black Shampoo) y trouve malgré tout là son meilleur emploi au cinéma, dans la peau d'un débonnaire baroudeur paradant brièvement aux côtés du héros savateur Robert Viharo. Gloria Hendry (Black Belt Jones) apparait elle ausssi de façon très fugitive dans cette intrigue très machiste où seule l'actrice Sherry Jackson, dans le rôle de la petite amie du héros, parvient réellement à imposer une indispensable touche de féminité.
Servi par un très bon soundtrack, cette série B violente et explosive, très typée exploitation grindhouse 42ème Rue, propose un maximum d'action pour un minimum de réflexion. A ce titre, le très long climax final de l'intrigue, inepte et jouissif, flirte ici avec le meilleur du film de baston "no brain" des seventies. Bare Knuckles s'inscrit ainsi bien là dans la catégorie de ces longs métrages cultes et trashys que l'on se surprend à revisionner inlassablement entre minuit et deux heures du matin. Ce film de Don Edmonds a été distribué sur les écrans américains par Intercontinental en septembre 1977. |